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Vade retro Satanas ! |
Mes cheveux comme tous les cheveux du
monde indifféremment de l’ethnie font des nœuds. Néanmoins, étant crépus, ils les
aiment d’un amour fou. Nous le devons à leur forme si particulière. Du coup, je
me suis dit pourquoi ne pas en faire une typologie.
J’annonce :
·
Le solitaire soit
le nodus communis. Ouais, je suis bilingue. Il s’agit du nœud le plus
répandu sur nos couronnes cotonneuses. Personnellement, 80 % de mes nœuds sont
des solitaires. Mais qu’est-ce donc ? Le solitaire est ce type de nœud que
vous avez en bout de cheveu et qui vous prend la tête mais d’une force...
Comment ça ? Malgré tous vos soins, vos coiffures protectrices, avec ou
sans rajouts, vos produits venus tout droit des States, une routine calée au
poil de huc…vous avez quand même des nœuds. Ils vous obligeront, à force de
proliférer, à tailler vos cheveux tous les trimestres. Tchip ! En plus,
point de démêlage avec le solitaire. Vraiment un casse ovaire.
·
Les best friends.
Nous les connaissons. Ce sont des mèches de cheveux qui n’ont rien d’autres à
faire de leur vie que de fricoter ensemble. Si vous n’aimiez pas tant vos
afros, twist out et autres wash & go, vous pourriez certainement en avoir
moins. Deux options s’offrent à vous. Ce n’est rien de dramatique et
généralement un coup de peigne délicat voire un démêlage au doigt peuvent
suffire. Ou alors…ils ont décidé de gâcher l’existence et vous vous retrouvez
avec un méga nœud. Et là, zot ké pé priyé tout bondié zonbi baréyo zot lé…il va
falloir s’en remettre au jugement des ciseaux.
·
Les fêtards
sont exaspérants au plus haut point. Vraiment. D’où tiennent-ils ce nom ?
Vous connaissez les fêtes où les invités font la chenille. Etant enfant,
j’appelais ça « jouer à la queue leu leu ». Et bien les nœuds fêtards
c’est la même pareille. Vous avez non pas un nœud mais deux voire trois sur UN
cheveu. C’est leur trip. J’en arrive encore à me demander pourquoi ils me font
un truc pareil. Pourquoi ? Que vous ai-je fait ? Etais-je une paire
de ciseaux dans une autre vie et donc vous prenez votre revanche ?
·
Le kamikaze.
Kant-a pou sa la, i ka fè mo enrajé. Le kamikaze n’est pas un nœud à l’origine.
C’est un cheveu, mort. Il est condamné, foutu et il le sait. Mais il ne veut
pas partir tout seul ce serait trop simple. En tombant, il va s’emmêler à un pauvre
cheveu sain qui ne lui a absolument rien demandé et then, you got a tragedy.
Ces temps-ci j’ai pas mal de kamikazes sur le crâne. Les saligauds.
·
Et enfin, THE nœud, mon numéro un dans cette
typologie : le rebelle. Le rebelle a
un délire bien à lui. Un délire que personne ne comprend d’ailleurs. C’est un
nœud solitaire déviant : il ne veut pas faire comme les autres. Il ne
s’appelle pas le rebelle pour rien. Là où le nœud solitaire se place gentiment
– c’est relatif – en bout de cheveu, le rebelle va se foutre cinq putain de
centimètres avant. Cinq centimètres ! Vous, nappy dans l’âme, prenant soin
amoureusement de ses cheveux, y consacrant plusieurs heures le dimanche dans
votre salle de bain transformée en sauna, vous qui comptez de façon
obsessionnelle le moindre millimètres gagnées et BAM ! vous voilà obligés
de couper 5,5 cm de cheveux pour vous débarrasser de ce moth…cka de nœud de mes
de … Crevard, va !
Bref, vous l’aurez compris :
j’ai la hantise des nœuds. Je perds un temps phénoménal à les éliminer chaque
fois que je manipule mes cheveux : ça s’appelle à la nodopathie (joli,
non ?).
Alors, quelles relations entretenez-vous avec vos nœuds ?
Nub' Dee.
Faut il les couper à quelque centimètre ou arracher le cheveux?
RépondreSupprimerMerci et très drole en tout cas