dimanche 7 juin 2015

# 1 Les nubiennes ont testé… La coupelle menstruelle

WARNING !!!!   LADIES ONLY   WARNING !!!!

Il y en a t’il parmi vous qui savent à quoi correspond ce truc ?


Eh bien pour celles qui ne le sauraient pas, cette chose qui fait vaguement penser à un entonnoir est une coupelle mentruelle, ou pour faire plus court, une cup.

Ça vous parle un peu plus ? Menstruelle ?!…, oui règles… mais encore!

Un mardi matin de glandouille sur Instagram, je suis tombée par hasard sur le profil d’une bloggeuse. Makrelle comme je suis, j’me suis dit « tiens ! Pourquoi pas regarder ce qui pourrait t’intéresser », et sans vraiment savoir pourquoi, j’me suis arrêtée sur la photo de cette fameuse chose, la coupelle menstruelle.
Elle y expliquait sommairement le concept de ce « protège hygiénique », mais sans trop en dire malheureusement. Je restai sur ma faim, avec une grosse envie d’en savoir davantage. J’ai direct cherché sur notre ami Google, plus de précisions.
En gros les filles, la coupelle menstruelle est une alternative aux serviettes hygiéniques et aux tampons que nous connaissons depuis… Toujours!


Concrètement, comment ça marche ?

Premièrement, il faut savoir que la coupelle menstruelle est en silicone médical et est aussi hypoallergénique. Vous pouvez donc l’insérer à l’intérieur du minou d’amour (soyons poétiques… des fois) sans craindre une potentielle infection vaginale.
C’est une matière plus ou moins souple qui permet la distorsion de la cup (mais ça dépend vachement de la marque).
Il existe différentes manières de la plier pour l’introduire sans trop de difficulté, et selon sa convenance. Vous pourrez trouver des détails plus approfondis sur le site www.fleurcup.com, tout y est expliqué.

Assurez-vous que la cup soit bien placée, ça vous évitera des situations gênantes.


On peut la garder 12 heures (à l’intérieur). Au moment de la changer, il faudra bien évidemment l’extraire du vagin, jeter/verser le sang retenu dans le récipient, rincer la coupelle à l’eau et c’est reparti pour un tour.

Il en existe également de tailles et de couleurs différentes. De manière générale, j’ai retrouvé deux tailles standard :
- petite : pour celles qui n’ont pas encore eu d’enfants
- grande : pour celles qui en ont au moins deux. 
La marque Meluna propose une variété de tailles assez impressionnante, qui je pense, conviendra à une grande majorité des femmes. Voyez par vous même. http://www.meluna.fr/acheter-coupe-menstruelle-meluna/

D’autres proposent des variantes, telle que la coupelle menstruelle sportive par exemple.
La cup peut aussi posséder une tige (pour faciliter l’extraction), d’autres une boule, et pour les plus audacieuses, une coupelle sans rien.

Ce site www.easycup.fr pourrait vous aider dans un premier temps, à choisir la cup qui vous conviendrait le mieux. Grâce à un petit sondage, vous serez orientées vers un type ou une marque particulière.

Alors conquises ? Bon j’avoue, que ça n’a pas l’air affriolant dit comme ça, mais il y a certains avantages.

Mais pourquoi passer à la coupelle menstruelle ?

Pour être honnête avec vous les filles, je ne l’ai pas encore essayée. Bien que j’aie été hyper emballée en lisant les différents avis de filles qui ne pouvaient déjà plus s’en passer, mais l’idée de m’insérer un truc pas si petit que ça, dans le vagin, me perturbe un peu.
Néanmoins, on peut relever 2 points positifs avant même d’avoir franchi le pas.

-        Economique : La coupelle menstruelle est réutilisable, et à une durée de vie de 10 ans. Oui, on peut la réutiliser pendant tout ce temps. Perso, 3 ans je trouve ça déjà pas mal. Elle ne coute pas très cher, entre 10 et 30 euros l’unité. Tout dépend du site ou elle est vendue.
  
-        Pratique : Elle est grosse comme le capuchon d’un déo, tu peux la glisser facilement dans ton sac (dans une petite pochette en tissu, fermée bien entendu). Il ne t’en faut que deux max, alors v’la les économies. Plus besoin d’embarquer tous tes paquets avec toi quand tu vas ailleurs. Si tu es d’un genre nudiste, même pendant les règles tu pourras faire ta sexy, te lover dans tes draps, tranquille. Bref, vous voyez un peu le truc.

Je vous mets en lien la vidéo qui de mon point de vue, a fait pencher la balance en faveur de la coupelle menstruelle. Elle est un peu longue mais, c’est assez bien détaillé :

                    https://www.youtube.com/watch?v=yPI001HH7T4
                     
Pour ce qui est du reste, à savoir si c’est confortable, douloureux, chiant ou autre, il faut que je me lance. Je m’y mets au plus vite et vous donne mes impressions prochainement.


A bientôt, Nub’Èm



# 2 Manjé pou zot vin' bèl

Régalons nous avec du wang !


Le wang est une petite graine qui ressemble au sésame. Il a donné son nom à la préparation à base de couac, de wang justement et de sucre. J'ai toujours vu écrit le mot "wang" mais chez moi, on le prononce "wong". Apparemment les Créoles, nous avons un souci avec ce genre de son.

La préparation du wang :
Première étape : trouver le wang. D'après ma mamie ce n'est pas facile d'en trouver de nos jours.

Deuxième étape : faire griller les graines de wang. J'adore l'odeur du wang grillé.

Troisième étape : moudre le couac, le wang et le sucre ensemble. Certains préfèreront une poudre très fine, d'autres un peu moins. J'en fais partie. Ma grand-mère, un jour que son Moulinex (oui, on appelle un mixeur Moulinex, la marque tout simplement. Tout le monde comprend.) avait rendu l'âme nous a initié à l'art du pilage de wang. Mes bras s'en rappellent douloureusement. Le sucre est le dernier ajout car il faut le doser.







Avec gourmandise, les Nubiennes

samedi 6 juin 2015

Craquage capillaire : les noeuds


Vade retro Satanas !

    Mes cheveux comme tous les cheveux du monde indifféremment de l’ethnie font des nœuds. Néanmoins, étant crépus, ils les aiment d’un amour fou. Nous le devons à leur forme si particulière. Du coup, je me suis dit pourquoi ne pas en faire une typologie.

J’annonce :

·         Le solitaire soit le nodus communis. Ouais, je suis bilingue. Il s’agit du nœud le plus répandu sur nos couronnes cotonneuses. Personnellement, 80 % de mes nœuds sont des solitaires. Mais qu’est-ce donc ? Le solitaire est ce type de nœud que vous avez en bout de cheveu et qui vous prend la tête mais d’une force... Comment ça ? Malgré tous vos soins, vos coiffures protectrices, avec ou sans rajouts, vos produits venus tout droit des States, une routine calée au poil de huc…vous avez quand même des nœuds. Ils vous obligeront, à force de proliférer, à tailler vos cheveux tous les trimestres. Tchip ! En plus, point de démêlage avec le solitaire. Vraiment un casse ovaire.

·         Les best friends. Nous les connaissons. Ce sont des mèches de cheveux qui n’ont rien d’autres à faire de leur vie que de fricoter ensemble. Si vous n’aimiez pas tant vos afros, twist out et autres wash & go, vous pourriez certainement en avoir moins. Deux options s’offrent à vous. Ce n’est rien de dramatique et généralement un coup de peigne délicat voire un démêlage au doigt peuvent suffire. Ou alors…ils ont décidé de gâcher l’existence et vous vous retrouvez avec un méga nœud. Et là, zot ké pé priyé tout bondié zonbi baréyo zot lé…il va falloir s’en remettre au jugement des ciseaux.

·         Les fêtards sont exaspérants au plus haut point. Vraiment. D’où tiennent-ils ce nom ? Vous connaissez les fêtes où les invités font la chenille. Etant enfant, j’appelais ça « jouer à la queue leu leu ». Et bien les nœuds fêtards c’est la même pareille. Vous avez non pas un nœud mais deux voire trois sur UN cheveu. C’est leur trip. J’en arrive encore à me demander pourquoi ils me font un truc pareil. Pourquoi ? Que vous ai-je fait ? Etais-je une paire de ciseaux dans une autre vie et donc vous prenez votre revanche ?



·         Le kamikaze. Kant-a pou sa la, i ka fè mo enrajé. Le kamikaze n’est pas un nœud à l’origine. C’est un cheveu, mort. Il est condamné, foutu et il le sait. Mais il ne veut pas partir tout seul ce serait trop simple. En tombant, il va s’emmêler à un pauvre cheveu sain qui ne lui a absolument rien demandé et then, you got a tragedy. Ces temps-ci j’ai pas mal de kamikazes sur le crâne. Les saligauds.

·         Et enfin, THE nœud, mon numéro un dans cette typologie : le rebelle. Le rebelle a un délire bien à lui. Un délire que personne ne comprend d’ailleurs. C’est un nœud solitaire déviant : il ne veut pas faire comme les autres. Il ne s’appelle pas le rebelle pour rien. Là où le nœud solitaire se place gentiment – c’est relatif – en bout de cheveu, le rebelle va se foutre cinq putain de centimètres avant. Cinq centimètres ! Vous, nappy dans l’âme, prenant soin amoureusement de ses cheveux, y consacrant plusieurs heures le dimanche dans votre salle de bain transformée en sauna, vous qui comptez de façon obsessionnelle le moindre millimètres gagnées et BAM ! vous voilà obligés de couper 5,5 cm de cheveux pour vous débarrasser de ce moth…cka de nœud de mes de … Crevard, va !

Bref, vous l’aurez compris : j’ai la hantise des nœuds. Je perds un temps phénoménal à les éliminer chaque fois que je manipule mes cheveux : ça s’appelle à la nodopathie (joli, non ?).

Alors, quelles relations entretenez-vous avec vos nœuds ?

Nub' Dee.

Les joies des transports en commun

  N’est-ce pas une source de motivation supplémentaire, de savoir que l’on va devoir ruser, forcer et même se battre pour obtenir sa place dans le bus/tram/métro?Tu es là debout, désespéré, à attendre ton bus dans le froid et surtout sous la pluie, (C’est con, tu as oublié ton parapluie), surveillant ta montre parce que tu ne seras de toute évidence pas en avance pour le boulot (comme tous les jours d’ailleurs) et que ce putain de bus n’arrive toujours pas. 

  Tu vois petit à petit les gens s’agglutiner et tes chances de conserver ta précieuse place s’évanouir. Tu sais qu’à ce moment précis, ton unique moyen de survie est de te transformer en machine de guerre : « Jodla mo ka assiz. Sala ki désidé passé anlè mo ké pran roun tchok ké yan kroch’ pat’. Y pa gain intérè chaché mo ! »
Ton positionnement sur le trottoir est stratégique. Tu sais que le chauffeur va s’arrêter ici même, parce qu’il le fait toujours (enfin presque). 
Tel « action man », tu le vois s’approcher, tu analyses l’endroit où il devrait s’arrêter par rapport à sa vitesse et à sa distance de freinage et BAM, ce connard s’arrête là où tu n’es pas, devant un troupeau de moutons qui eux aussi sont parés à la bataille.

Bon! Nous dirons que ceci est la version courte. 60 personnes sont entrées avant toi. Tu as quand même réussi à monter. Tu es resté debout, tout le long, compressé… Fin de l’histoire, ce n’est pas très intéressant.
Mais imaginons l’autre version. Quand cet ange s’arrête pile poil devant toi et que tu arrives même à voir ta silhouette sur les portes battantes. Tu entres vite, sait t-on jamais un drame est si vite arrivé. Tu t’assoies sur un siège, Ouf c’est gagné. 

Tu te permets même de regarder tous les autres avec un air dédaigneux, victorieux. Ils se collent tous, beurk, en plus y’en a un qui pue de la bouche vu le retroussement de bouche de sa voisine. Pourtant les arrêts se suivent, mais ne se ressemblent pas…
Une vieille dame monte, elle boite un peu. Zut! Tu fais mine de ne pas la voir, et tu te passionnes soudainement pour la vitre partiellement embuée. Intéressant non?
Les petites voix parlent en toi, et tu comprends qu’il est INacceptable, INconcevable, INimaginable et totalement DÉ-TES-TABLE de laisser cette vieille dame debout. Alors tu lui cèdes gentiment ta place. (entre nou, mo savé ki zot pa gain anyin ka fouté ké sa, mais bon)

En réalité, t’as juste envie de la laisser crever là où elle est, pendant que toi tu jubiles assis, ou de l’envoyer bouler vers les places réservées parce que celle là c’est pour tout le monde et tu l’as méritée. Mais comme il te reste une part d’humanité malgré toute la méchanceté qui sommeille en toi, et que tu as dix paires de yeux qui veulent te faire culpabiliser et sont particulièrement rancuniers, tu cèdes ta place en ajoutant « allez y madame, je vous en prie ».Te voila debout, contre tous ceux que tu narguais avant que l’autre ne se ramène. Tchiip ay chié !

Il a aussi des figures emblématiques, le type même des personnes que tu préférais éviter quand tu prends les transports. J’ai nommé :
  • Le mec super relou qui t’impose sa musique avec son accordéon là, il débarque dans TON wagon, au moment ou tu es le moins disposé à l’entendre, c’est à dire tout le temps. Et qui a le culot de te demander une pièce alors qu’il nous a cassé les oreilles. Sans respect lui. Amis parisien, je compatis mdr.
  • Tu as aussi ce putain de chauffeur de bus qui te voit de son oeil de lynx, péter un sprint, t’entend taper sur la porte pour qu’il ouvre, et qui te snobe en faisant une petite accélération et déplace sur ta tête. F**K YOU.
  • Tu as l’amie sympathique certes, mais qui n’a toujours pas compris le business. Elle te voit avec des écouteurs, viens quand même te parler de sa journée de la veille alors qu’il est à peine 7h du mat et que tu aimerais juste profiter d’un bon ptit son et te réveiller tranquillement.
  • Tu as le groupe de collégiens/lycéens qui débarquent à 50 dans le bus et qui se mettent à raconter d’la merde. La dernière fois je surprends malgré moi une conversation entre 2 copines : « oui mais je ne comprends pas le petit jeu d’Aurélien. Hier il m’a embrassé et aujourd’hui il court après Sophie. Tu penses que c’est de ma faute? » eeeuuhh t’es la seule à ne pas comprendre qu’il veut vous serrer toutes les deux si tu veux mon avis. Mais enfin bref! 
  • Tu as les mamans qui viennent avec leurs poussettes, leurs bébés hurleurs, qui discutent un tantinet trop fort entre elles, et qui prennent 4 places au lieu d’une. Vous avez des actions chez les transporteurs ou c’est quoi? Vous ne voulez pas marcher? 
  • On n’oublie pas l’africain au téléphone qui parle pour tout le bus fiouf! t’as juste envie de lui dire de fermer sa g****e. Tu ne sais pas parler doucement comme tout le monde?
  • Tu as bien sur le mec qui PUE debout à coté de toi. L’envie de succomber est plus forte, ton nez pleure sa mère, c’est affreux tu veux mourir. Je ne comprends pas comment on peut sentir à ce point. Sérieux les gens, lavez-vous un peu non?! Le déo efficacité 24h ça ne marche pas, lâchez l’affaire svp.
  • T’as aussi la pauvre malheureuse, l’handicapée, qui a les jambes carrément retournées, qui parle une langue que tu ne connais pas et qui mandit pour quelques pièces. Bon c’est triste hein, mais avouez que vous ne lui avez jamais donné un centime. 
  • Tu as aussi le clochard endormi, ou qui s’est chié dessus et qui donc a monopolisé une place. En parlant de ça, j’me rappelle d’une fois ou j’ai foncé sur une place, en me demandant vaguement pourquoi personne n’était assis dans ce coin. Lô mo pran l’odèr a mo konprann’ pou kissa. Du coup j’ai fait comme tout le monde, mo rété doubout’. 

Enfin bref, voici une liste non exhaustive des « Cas-sos » des transports en commun. Quoi que si ça se trouve, on a peut-être été celui qui puait un jour lol.

A pistache les amis ! Nub’ Èm



# 2 Parce que ma Guyane est belle...

    Sur la route qui mène aux chutes ou cascades ou encore crique Fourgassié, vous pourrez admirer ce magnifique paysage où notre bout de forêt équatoriale aux milles nuances de vert se dévoilera sous vos yeux...




Les Nubiennes

# 1 Les Nubiennes et… leurs cheveux

   Nous vous dévoilons un petit secret sur les Nubiennes…Nous avons toutes les cheveux crépus. Dans le jargon des initiés, nous sommes des nappies. Non pas que nous soyons Natural & Happy encore que…Nous vous proposons de blablater un peu sur nos cheveux, histoire de passer le temps.

  • Naturelle depuis toujours ou depuis quelques temps ?
Nub’ Dee : J’ai les cheveux crépus depuis un an et des poussières. J’ai fait une transition relativement longue car je ne supportais pas l’idée d’avoir les cheveux courts. Si l’on compte ma transition, cela fait deux ans et neuf mois que j’ai retrouvé ma texture de cheveux originelle.


Nub’ Em : Naturelle depuis tooouujouurrss !


Nub’ See : Décembre  2012, j’ai pris une paire de ciseaux et j’ai coupé tout ce qui dépassait… tout ce qui était défrisé. Depuis j’ai retrouvé mes cheveux d’origine. La tentation du défrisage a refait surface à plusieurs reprises mais j’ai souvent Mademoiselle Em qui est la pour me rappeler à l’ordre.


Nub’ Elle : J’ai toujours prôné la beauté naturelle. Cependant, mes cheveux crépus et fournis m’ont bien souvent donné du fil à retordre. Le jour ou j’ai découvert les “faux cheveux”, c’est-à-dire durant mon plus jeune âge, j’ai signé un abonnement à vie ! Mon objectif est bien évidemment de garder mes cheveux naturels à condition qu’ils soient tressés à des extensions.



  • Quelle routine capillaire si vous en avez une ? Un produit que vous adorez ?
Nub’ Dee : Alors une fois par semaine je me lave les cheveux. Ces temps-ci j’essaye de les chouchouter un peu plus donc généralement je fais un pre-poo (bain d’huile ou masque hydratant), un shampoing en low poo, un après shampoing et un masque. Je me sèche les cheveux dans un t-shirt puis je passe à la coiffure que je garde toute la semaine. Je me contente d’hydrater mes cheveux au moins une fois par jour et parfois je remets un peu de lait capillaire. La nuit, mon petit bonnet a la mission de les protéger et de les garder tout doux.
Je n’ai pas encore trouvé THE produit pour mes cheveux…


Nub’ Em : J’essaye de rester assez simple et de ne pas m’encombrer. Ca revient cher de regarder des vidéos sur youtube. Un “shampooing à l’après-shampooing” une fois par semaine. Soins ou bains d’huile (j’alterne en fait) une fois par semaine aussi. Huumm, une hydratation quotidienne et ma crème capillaire une à deux fois par semaine car elle est assez grasse. Je n’ai pas particulièrement de produit adoré.


Nub’ See : Je suis adepte des ‘rallonges’ donc une fois que je les enlève je fais un bain d’huile avec de l’huile d’avocat et de ricin. J’aime beaucoup ces deux huiles. Elles rendent mes cheveux brillants et très doux au toucher.


Nub’ Elle : Je n’ai pas vraiment de routine capillaire. Avec les “rejouts”, l’hydration des mes cheveux reste aléatoire. Dès que je sens qu’ils ont besoin d’être lavés ou nourris, j’y remédie sans réellement me soucier de leur état. Selon mon humeur j’utilise ainsi du beurre de mangue, de karité ou des huiles végétales telles que l’huile d’avocat, de ricin ou de camélia mélangé à l’eau minérale de mon vapo.


  • Quelle relation entretenez-vous avec vos cheveux ?
Nub’ Dee : Je les aime ! Pas au point d’être devenue une extrémiste des cheveux crépus aujourd’hui mais suffisamment pour leur consacrer du temps et faire crier ma carte bancaire quelquefois quand mes compulsions acheteuses me reprennent.


Nub’ Em : Mes cheveux, je les aime. Ils me font voir de toutes les couleurs quand ils décident de faire leur vie, mais sinon ça va, ils restent assez sages. Bon, en ce moment ils voient un peu la misère. La flemme oblige, y’a des jours comme ça. Quoi que… ça fait bien 2 semaines là.


Nub’ See : Nous sommes en couple depuis plus de 20 ans donc la relation est assez intense. On connait des hauts et des bas comme tous les couples mais nous arrivons à surpasser tout cela. Plus sérieusement, j’aime beaucoup caresser mes cheveux devant le miroir pendant de longues minutes. Je leur parle également quand cela me prend (rires).


Nub’ Elle : Comme vous l’aurez compris ce n’est pas le grand amour avec mes cheveux, mais je reste tout de même sensible à leur pousse. J’ai conscience de les “maltraiter” sous ces artifices synthétiques et étouffants mais j’espère un jour les accepter et les assumer à temps plein en public.


  • La dernière fois que vous vous êtes énervés contre vos cheveux ?
Nub’ Dee : Hum la dernière fois que j’y ai trouvée des nœuds ou dérnié kou mo wè yé té sèk kou féy pino…tchip.


Nub’ Em : Hooff ça m’arrive presque tous les jours. Je sais, vous allez me dire que j’ai dit plus haut que je les kiffais et now je me plains. Oui je les aime, mais ils me font chier parfois.


Nub’ See : Cela arrive quand je suis sans ‘rallonges’ et que je dois trouver une coiffure rapide avant d’aller au travail. Je m’énerve donc le reste de la journée.


Nub’ Elle :

  • Une coiffure préférée ?
Nub’ Dee : Les vanilles défaites ou dans le langage des initiés le fameux twist out. J’adore le volume que ça donne à mes cheveux. Je me sens flawless…


Nub’ Em : C’est simple, je n’aime pas me coiffer. Je les lâche, ils font leur vie, moi la mienne et tout le monde est content.


Nub’ See : Un chignon.


Nub’ Elle : Toutes les fois où il a fallu me recoiffer. Il faut dire que le cheveu crépu (type de cheveux 4C), “grinin” pour les Créoles, n’est pas un cheveu facile à coiffer. Toutefois, je les connais mal et j’ignore pour l’instant quels traitements (affectif et capillaire) adoptés. Voir des noeuds dans ma tignasse alors que je viens tout juste de passer ½ heure à les démêler me met hors de moi. Ce n’est qu’une fois coiffée que mon envie de les dresser au ciseau disparaît.


  • Vos cheveux en Guyane ? Quelles différences ?
Nub’ Dee : Yé ka viv. Ils aiment l’humidité dans l’air, ils deviennent doux à moins que je ne reste toute une journée sous le soleil et ils poussent plus vite aussi.


Nub’ Em : Une catastrophe. Ils sont hyper secs alors que je les hydrate beaucoup plus souvent.


Nub’ See : Des cheveux beaucoup plus secs, plus cassants. Quand je suis en Guyane, ils se déshydratent automatiquement j’ai l’impression. Sûrement le climat…


Nub’ Elle : Les rajouts mi-longs sous forme de vanilles.



  • Votre entourage et vos cheveux ? Le travail et les cheveux ?
Nub’ Dee : Pas grand-chose à dire de ce côté. La versatilité de mes cheveux étonne souvent mes collègues et mon entourage ne trouve pas grand chose à redire à mon orientation capillaire…du moins maintenant.


Nub’ Em : EEuuhh ben rien de très exaltant. Mes copines m’entendent me plaindre à propos d’eux et je les oblige parfois à me coiffer lol. Pour ce qui est des autres, je ne sais pas trop. Je pense qu’ils s’en fichent un peu en fait.


Nub’ See : mon doudou est mon fan n°1: il adore les toucher, veut même apprendre à faire des tresses. Pour être honnête, il préfère quand j’ai les cheveux au naturel.


Nub’ Elle : Je dirais DIFFICILE. Je me suis toujours réfugiée derrière une longue chevelure qui ne m’appartient pas. Les rares fois où j’ai assumé de me présenter avec mes cheveux naturels je n’en ai pas dormi de la nuit. “Je la préfère avec les cheveux longs” ou “Je ne pensais pas qu’elle avait les cheveux aussi courts !” sont les phrases qui me viennent à l’esprit dès que je croise une personne de mon entourage ou mes collègues. Préjugés ? Sûrement. Psychotique ? Je l’admets.



Les Nubiennes